Ce travail porte sur les diplômés du supérieur de la licence au doctorat. Les effets des composantes du parcours d’études sur les inégalités (de genre et liées à l’origine sociale) et à l’insertion (salaire, qualification, rapport au travail) y sont examinés. Il s’agit notamment des effets du type de baccalauréat et de la performance au bac, de ceux associés à la détention d’un DUT ou d’un BTS (pour les diplômés bac+3 et bac+5), de celui des stages ou de l’apprentissage. Au final, à type de diplôme du supérieur donné, les composantes du parcours d’études s’avèrent avoir un rôle déterminant sur les inégalités et l’insertion. Cependant, ces effets ne jouent pas nécessairement au détriment des jeunes les moins dotés socialement, et/ou ayant un diplôme professionnel dans leur parcours, par exemple un baccalauréat professionnel ou technologique, ou encore un BTS.
Source : Céreq
Publication : Céreq Echanges, n°11, décembre 2019