Alors que les jeunes femmes sont toujours plus diplômées que les hommes, les inégalités entre les sexes sur le marché du travail ne se réduisent pas. De l’accès à l’emploi aux niveaux de salaires, ce Céreq Bref dresse un état des lieux de la situation des jeunes de la Génération 2017 après trois ans de vie active, comparée à celle de la Génération 2010. Si les conjonctures sont différentes, plafond de verre et plancher collant ne semblent pas prêts de vaciller.
Les jeunes ayant quitté le système éducatif en 2017 sont entré·es sur le marché du travail dans une bonne conjoncture économique, jusqu’à l’avènement de la crise sanitaire de mars 2020. Leurs trois premières années de vie active se sont donc déroulées dans de meilleures conditions que celles des jeunes sorti·es de l’école en 2010. Par ailleurs, cette génération est plus diplômée que la précédente, et les femmes sont particulièrement concernées par ce mouvement. Devant ces deux tendances, comment ont évolué les inégalités entre les femmes et les hommes en début de vie active entre les deux générations ?
Source : Céreq
Publication : Céreq Bref, n° 442, juillet 2023