70% des ménages résidants en France métropolitaine sont éligibles au parc social, c’est-à-dire ont des ressources inférieures aux plafonds les plus hauts, les plafonds PLS. Néanmoins, le parc social est très majoritairement composé de logements soumis aux plafonds de ressources PLUS (87%). Les ménages qui y sont éligibles représentent 54% des résidants de France métropolitaine, soit 15 millions de ménages. Ce pourcentage se décompose entre 30% de locataires (vivant déjà dans le parc social ou dans le parc privé) et 24% de propriétaires occupants. Si les propriétaires sont éligibles au parc social, ils peuvent se voir refuser un logement s’ils occupent un logement adapté à leurs besoins ou susceptible de leur générer des revenus suffisants pour accéder à un logement du parc privé.
La part des ménages éligibles au parc social est plus forte dans les zones détendues, mais le constat s’inverse si les propriétaires ne sont pas pris en compte parmi les éligibles. Le taux de recours via une demande de logement social, c’est-à-dire le rapport entre le nombre de ménages demandeurs et le nombre total de ménages éligibles, s’élève à 16% pour les locataires du parc privé. Si le taux d’éligibilité au parc social dans les DROM est proche de celui de la métropole (de 71% à 75%, contre 70%), une part plus importante de ménages y résidant ont des ressources inférieures au PLAI (de 25% à 37%, contre 11%). Malgré des taux d’éligibilité élevés, les ménages modestes ont des taux de recours plus faibles dans les DROM.
Source : ANCOLS
Publication : mars 2024