Au printemps 2021, une majorité des centres de distribution d’aide alimentaire déclarent une augmentation de leur fréquentation – forte (dans 21 % des cas) ou modérée (36 %) – par rapport à la situation d’avant-crise sanitaire, d’après une enquête réalisée par l’Insee et la DREES. La taille des centres apparaît comme le premier facteur de différenciation : ceux qui accueillent le plus de personnes sont également ceux qui signalent le plus fréquemment de fortes hausses du nombre de bénéficiaires. Des disparités territoriales s’observent également : l’Île-de-France, la région Provence-Alpes-Côte d’Azur et l’Outre-mer concentrent les plus fortes proportions (entre 31 % et 37 %) de sites de distribution témoignant des effets importants de la crise sanitaire.
Dans ces régions, les centres implantés dans des unités urbaines très peuplées sont plus affectés que ceux des villes plus petites.
Les disparités sont aussi liées aux caractéristiques socio-économiques des territoires : dans les grandes unités urbaines exposées à la pauvreté et au chômage, les centres de distribution déclarent plus fréquemment une forte hausse de leur activité. Dans les territoires moins denses, ce contexte socio-économique, qu’il soit favorable ou non, apparaît moins différenciant.
Source : Drees
Publication : Études et résultats, N° 1218, février 2022