Le Défenseur des Droits et le Fonds CMU publient une étude conduite en 2016 sur les pratiques médicales et dentaires. Fondée sur une analyse qualitative du discours des praticien·ne·s, elle révèle une différenciation des bénéficiaires de la CMU-C, de l’ACS ou encore de l’AME, conduisant à un « étiquetage social » de ces publics pouvant conduire à des formes de discrimination.
L’étude a permis d’interroger différentes dimensions : la prise en compte de la précarité dans l’accueil et la délivrance des soins, les motifs avancés par les praticien·ne·s pour refuser de recevoir des patient·e·s du fait qu’elles/ils sont bénéficiaires d’une protection sociale complémentaire, les différences de soins proposés aux patient·e·s.
Source : Défenseur des droits
Publication : Études & Résultats, mars 2017
Date : avril 2017