Les lois Énergie et climat de 2019 et Climat et résilience de 2021 ont introduit une exigence minimale de performance énergétique pour la location des logements. Depuis le 1er janvier 2023, sont considérés « énergétiquement décents » les logements présentant une consommation conventionnelle en énergie finale inférieure à 450 KWh/m²/an. En 2025, seront qualifiés de « décents » les logements de classe A à F, en 2028 ceux de classe A à E et en 2034 ceux de classe A à D. Plus généralement, la rénovation du parc de logements est un levier important pour l’atteinte des objectifs énergétiques et climatiques de la France, et fait l’objet de nombreuses aides publiques. Dans ce contexte, il importe de disposer d’estimations régulièrement actualisées sur l’état du parc de logements par classe de diagnostic de performance énergétique (DPE).
Sur les 30 millions de résidences principales que compte la France au 1 er janvier 2023, le nombre de «passoires énergétiques» (étiquettes F et G du DPE) est estimé à environ 4,8 millions de logements, soit 15,7% du parc. Par rapport à l’état du parc de logements estimé au 1 er janvier 2022, le nombre de passoires énergétiques est estimé en baisse de près de 380 000 logements. Au total, sur les 37 millions de logements de l’ensemble du parc (résidences principales, résidences secondaires, logements vacants), le nombre de passoires énergétiques au 1 er janvier 2023 est estimé à 6,6 millions (17,8% du parc) contre 7,1 millions (19,5%) en 2022, soit une baisse de 7%.
Source : ONRE – Observatoire national de la rénovation énergétique
Publication : novembre 2023