Les jeunes se déclarent plus souvent victimes de discriminations ou de traitements inégalitaires que les plus âgés, avec toutefois une forte hétérogénéité au sein de la jeunesse : les jeunes femmes le déclarent 1,3 fois plus souvent que les jeunes hommes selon l’enquête Trajectoires et origines (TeO2) ; les jeunes descendants d’immigrés 2 fois plus que les autres jeunes. Ainsi, la jeunesse, au-delà de constituer un critère potentiel de discrimination en tant que tel, joue un rôle d’amplificateur des autres phénomènes discriminatoires, notamment ceux liés à l’origine ethnique supposée ou au sexe.
Source : INJEP
Publication : Fiche repères, N°2024/02, février 2024