Plus de trente ans après le vote de la loi Veil (17 janvier 1975), et quinze ans après la loi qui a ouvert l’accès des jeunes femmes mineures à la contraception d’urgence (2001) et assoupli l’accès à l’avortement, les grossesses à l’adolescence dérangent et apparaissent toujours comme un problème social majeur dans les sociétés modernes occidentales (Le Van 1998 ; Le Den, 2012). Pourtant, dans un pays comme la France, l’ensemble des données disponibles ne montre pas de croissance significative du nombre de ces grossesses. Dans un contexte de généralisation de la contraception et d’amélioration de l’accès à l’interruption volontaire de grossesse (IVG), la grossesse à l’adolescence reste socialement perçue comme un comportement déviant.
Source : INJEP
Publication : Fiches repères, n°36
Date : octobre 2016