Entre 2012 et 2014, sous l’impulsion de l’ONPES, des budgets de référence (BDR) ont été construits pour définir les biens et services nécessaires « pour faire face aux nécessités de la vie quotidienne (se nourrir, se loger, avoir accès à la santé…) mais aussi pour avoir la possibilité de participer à la vie sociale ». Ces travaux ont associé 31 groupes de discussion (focus groups) qui se sont réunis dans deux villes de province, Dijon et Tours. Les points de vue des groupes de citoyens ont été complétés par l’analyse d’experts pour certains domaines (alimentation, logement, complémentaire santé, transports) et par les réflexions du comité de pilotage. Après valorisation monétaire, ces paniers de biens et services ont été transformés en « budgets de référence », somme des différents postes budgétaires (alimentation, équipement de la maison, éventuels frais de garde d’enfants, logement, vêtements, santé, produits d’hygiène, loisirs, transports…).
La présente recherche se situe dans le prolongement des travaux sur le budget de référence. La question centrale est celle des modes de vie des ménages « modestes », c’est-à-dire vivant avec des revenus supérieurs au seuil de pauvreté mais inférieurs au budget de référence.
Comment font ces ménages pour boucler leur budget ? Quels arbitrages sont-ils amenés à faire pour s’en sortir ? Quelle perception ont-ils des effets de leur niveau de budget sur leur sentiment d’intégration ?
Source : CREDOC
Publication : Collection des Rapports, n°R331
Date : juin 2016