Source : Fondation Abbé Pierre
Publication : 21ème Rapport annuel
Le 21ème rapport annuel de la fondation Abbé Pierre dresse, cette année encore, un constat alarmant. L’insalubrité des logements, la précarité énergétique, l’absence d’un domicile personnel ou encore l’instabilité résidentielle ont des répercussions graves sur l’état de santé physique et psychique de milliers de personnes en France.
Aujourd’hui 3,8 millions de personnes sont mal-logées, contre 3,5 millions l’année dernière. Au total, 14,5 millions de personnes sont affectées, à des degrés très divers, par la crise du logement. Dénonçant « une politique du logement en panne d’ambition« , la fondation Abbé Pierre regrette « les renoncements de 2014« . Aux premiers rangs desquels :
• l’encadrement des loyers, « limité [..] à une seule commune, Paris intra-muros« ,
• et « l’instauration de la Garantie universelle […] dont l’universalité a été abandonnée [au profit] d’une nouvelle garantie contre les impayés […] qui ne peut bénéficier, si le bailleur l’accepte, qu’aux salariés précaires en excluant les chômeurs« .
La problématique de la mixité sociale est abordée dans la seconde partie du rapport. Pour la fondation, « l’amélioration des conditions de vie dans les quartiers populaires, outre les bénéfices pour les habitants, aurait des effets de mixité sociale tout aussi assurés que les politiques de peuplement« .
Date : janvier 2016