Fin 2014, près de 130 000 salariés en insertion travaillent dans une structure de l’insertion par l’activité économique (IAE), correspondant à 64 600 équivalents-temps plein. Répartis dans 3 700 structures conventionnées par l’État, 46% de ces salariés sont mis à disposition par une association intermédiaire (AI), 34% travaillent dans un atelier et chantier d’insertion (ACI) et les autres, dans une entreprise d’insertion (EI, 10%) ou pour une entreprise de travail temporaire d’insertion (ETTI, 10%).
Les contrats signés dans les EI sont en hausse de 2% après six ans de baisse. Dans les ETTI, l’emploi pâtit du recul de l’activité dans la construction (-12% de premières mises à disposition).
2014 est l’année de la mise en œuvre de la réforme du financement du secteur de l’IAE, visant à unifier et à simplifier le cadre des aides financières versées par l’État. La réforme a généré de l’incertitude sur les subventions, en particulier pour les structures porteuses d’ACI, conduisant ces dernières à faire preuve d’une certaine retenue dans leurs embauches. Les effectifs en ACI en fin d’année ont ainsi diminué de 1,2%.
En outre, la mise en place du contrat à durée déterminée d’insertion (CDDI) dans les ACI a eu pour effet une diminution des durées de contrats et un léger allongement des durées hebdomadaires de travail.
Source : DARES
Publication : Dares Résultats, n°2016-051
Date : septembre 2016